Plantez votre arbuste persistant et profitez d'un jardin qui fait son effet toute l'année

Écrit par Julie D de Saint-Herblain.

Pourquoi choisir un arbuste persistant pour son jardin ?

Les avantages esthétiques d'un feuillage persistant

Pour moi, rien ne vaut le plaisir d’ouvrir la fenêtre et de voir un jardin plein de vie, même en hiver. Un arbuste persistant garde ses feuilles toute l’année, ce qui permet d’avoir un décor vert, impeccable et dynamique par tous les temps. Que ce soit pour masquer un mur, habiller une clôture ou structurer une terrasse, ces arbustes apportent une vraie mise en scène, sans se dénuder aux premiers frimas. Qui n’a jamais rêvé d’un jardin agréable à regarder, sans interruption ?

Plantez votre arbuste persistant et profitez d'un jardin qui fait son effet toute l'année

Un jardin qui reste attrayant en toute saison

Quand la majorité des feuillages tombent, d’un coup le jardin peut paraître triste ou vide. L’arbuste persistant garde le cap : il offre un décor stable, une trame basique sur laquelle viennent s’ajouter les plantes de saison. C’est une valeur sûre pour un extérieur toujours accueillant, que l’on soit en train de bricoler dehors en mars ou de profiter d’un apéro sur la terrasse en novembre. Les floraisons, parfois discrètes mais souvent colorées, rythment aussi l’année et viennent réveiller cet habit vert.

Un atout pour la biodiversité locale

Planter un arbuste persistant, c’est donner un coup de pouce à la faune du jardin. Les oiseaux y trouvent refuge et nourriture, surtout en période froide. Certains, comme le mahonia ou le laurier-rose, produisent des baies ou des fleurs qui nourrissent insectes et oiseaux. En gardant leur feuillage, ces arbustes participent en permanence à l’équilibre écologique du jardin, même en dehors de la saison de nidification. C’est simple : plus de cachettes et de ressources, plus de vie au jardin !

Bien choisir son arbuste persistant

Critères de sélection adaptés à votre espace extérieur

La taille adulte de l’arbuste

Voici le premier point incontournable pour éviter les mauvaises surprises : l’arbuste qui semblait parfait en pot peut vite devenir encombrant s’il atteint plusieurs mètres de haut à maturité ! Je prends toujours le temps de vérifier la taille adulte qui est indiquée sur l’étiquette ou la fiche Bakker. L’objectif ? Prévoir assez d’espace pour que l’arbuste puisse s’épanouir, tout en gardant une certaine harmonie dans la structure du jardin. Si la place manque, il existe aussi de superbes variétés compactes, idéales en bac ou pour les petits jardins.

L’exposition et le type de sol

Un autre critère essentiel : chaque arbuste a ses affinités ! Certains aiment la pleine lumière, d’autres supportent (voire préfèrent) l’ombre partielle. Même constat pour le sol : argileux, sableux, neutre ou calcaire, il est toujours préférable de choisir une espèce qui s’adapte naturellement à la nature de votre terre. Je fais un petit test maison : un simple coup d’œil après la pluie en puise beaucoup d’informations sur la capacité du sol à drainer.

La rusticité et les besoins en eau

Chez moi, j’opte pour une certaine rusticité : en cas d’hiver froid, mieux vaut anticiper plutôt que de subir. Certaines espèces supportent le gel sans broncher, d’autres sont un peu plus délicates et auront besoin d’une protection. Je regarde aussi les besoins en eau : un arbuste persistant tolérant la sécheresse sera un vrai allié si l’été est sec ou si j’ai un emploi du temps surchargé. C’est vraiment un point à ne pas négliger pour un coin de verdure qui ne demande pas trop d’attention.

Les arbustes persistants incontournables

Le laurier-rose

Avec son port élégant et ses fleurs généreuses, le laurier-rose s’impose dans les régions douces. Il apprécie la chaleur et la lumière, et il est parfait en bord de piscine ou en pot sur la terrasse. Attention toutefois, il redoute le froid intense : il faut parfois le rentrer ou le protéger quand l’hiver arrive.

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Le photinia

J’adore le photinia pour son feuillage qui prend des teintes rouges éclatantes au printemps. Idéal pour les haies, il pousse rapidement, résiste à la pollution et demande peu d’entretien une fois bien installé. Il supporte aussi bien le soleil que la mi-ombre, ce qui le rend très polyvalent.

Le buis

Classique mais indémodable, le buis sait structurer un espace comme aucun autre. Il permet d’apporter une vraie géométrie au jardin. En massif, en bordure ou taillé en boule, il se plaît partout — attention cependant au dépérissement lié à certaines maladies, à surveiller régulièrement.

L’eleagnus

L’eleagnus figure parmi mes chouchous, avec son feuillage panaché et sa capacité à supporter des conditions difficiles (vent, embruns, sécheresse). Il se développe vite et offre une belle résistance, parfait en haie libre ou en brise-vent pour jardin de bord de mer ou espace urbain exposé.

Le mahonia

Le mahonia se distingue par ses feuilles découpées et coriaces, et surtout par sa floraison jaune vif en plein hiver, qui attire de nombreux insectes. Il tolère l’ombre et la concurrence racinaire, ce qui en fait un candidat tout désigné pour les recoins difficiles.

Les nouvelles tendances d’arbustes persistants

Ces dernières années, j’ai vu fleurir (sans mauvais jeu de mots !) pas mal de nouveautés sur Bakker. Des arbustes au feuillage graphique comme le pittosporum, aux variétés compactes parfaites pour les petits extérieurs, en passant par des espèces à port boule ou à floraisons parfumées comme le sarcococca ou l’osmanthus. Ces options permettent d’apporter un effet déco dans les univers contemporains et de coller aux envies actuelles, tout en gardant ce fameux feuillage toute l’année.

Étapes pour planter un arbuste persistant avec succès

Le meilleur moment pour la plantation

Pour maximiser la reprise, je privilégie la plantation à l’automne. Pourquoi ? Parce que le sol reste encore chaud, l’arbuste a le temps de bien s’enraciner avant la venue du froid, et il sera plus résistant au stress de la sécheresse l’été suivant. Si j’ai raté cette fenêtre, le début du printemps fonctionne aussi, en évitant toutefois les périodes de gel ou de fortes chaleurs.

Préparation du sol et conseils pratiques

Ameublir et enrichir le terrain

Un sol bien préparé, c’est la clé. Je bêche sur une bonne profondeur (au moins deux fois la taille de la motte), j’en profite pour casser les mottes et retirer cailloux, racines ou mauvaises herbes. Ensuite, j’ajoute un amendement organique (compost, fumier bien décomposé) pour donner un coup de boost au démarrage.

Prendre en compte le drainage

Si votre sol est lourd, argileux ou retient l’eau, le drainage est indispensable : j’ajoute du sable grossier ou des billes d’argile au fond du trou de plantation pour éviter l’asphyxie racinaire. Pour moi, c’est un réflexe, surtout en climat pluvieux ou pour des espèces sensibles à l’humidité stagnante.

Technique de plantation étape par étape

  • Faire tremper la motte dans un seau d’eau, au moins 15 minutes, afin de bien l’humidifier.

  • Creuser un trou large et profond (au moins deux fois la taille du contenant).
  • Décompacter un peu les racines si elles tournent autour de la motte.
  • Planter à la même hauteur que dans le pot, reboucher avec un mélange de terre, amendement et éventuellement drainant.
  • Tasser légèrement au pied pour ne laisser aucune poche d’air.
  • Former une cuvette d’arrosage autour du pied.
  • Arroser copieusement.

Les bons gestes pour favoriser la reprise

Arrosage initial et paillage

Juste après la plantation, un arrosage très généreux s’impose — même s’il pleut ! Cela aide à faire adhérer la terre aux racines et élimine les poches d'air. Je paille tout de suite, avec de la paille, des éclats de bois ou des feuilles mortes, pour limiter l’évaporation, réchauffer le sol et limiter la pousse des herbes indésirables.

Surveillance et entretien les premières semaines

Les semaines qui suivent sont cruciales. Je surveille l’humidité du sol, surtout par temps sec ou venteux, et j’arrose dès que nécessaire. Je vérifie aussi l’enracinement : si la plante semble rester stable dans le sol, c’est bon signe. Un petit tuteurage peut aider les sujets hauts ou exposés au vent.

Entretenir son arbuste persistant pour un jardin éclatant toute l’année

Tailler et structurer : conseils pour chaque espèce

La taille dépend beaucoup de l’espèce. Le buis et le photinia supportent bien les tailles régulières, qui permettent de garder une forme harmonieuse. Pour d’autres (laurier-rose, eleagnus, mahonia), je limite la taille au remodelage ou aération. Le bon moment ? Juste après la floraison ou en toute fin d’hiver pour respecter les cycles des plantes. Les jeunes plants n’ont généralement pas besoin de grosses interventions : la nature fait souvent très bien les choses.

Arrosage et fertilisation adaptés

Une fois installé, l’arbuste persistant n’a pas besoin de gros arrosages, hormis en cas de sécheresse prolongée ou pour les variétés gourmandes. J’ajoute un engrais organique (compost ou fertilisant) au printemps pour relancer la croissance et stimuler la floraison, puis j’arrose en profondeur plutôt que superficiellement, pour encourager un bon enracinement.

Prévenir maladies et parasites courants

Reconnaître les symptômes

Sur le buis, je surveille la présence de taches, de feutrage blanc (oïdium) ou la déformation des feuilles (attaque de pyrale). Les autres arbustes peuvent présenter des taches brunes, des décolorations ou des feuilles molles : ce sont souvent les premiers signes d’un problème.

Solutions biologiques et naturelles

Plutôt que de sortir l’artillerie lourde, je mets en place quelques mesures simples : pulvérisation de décoction de prêle ou savon noir, introduction de prédateurs naturels comme les coccinelles pour venir à bout des pucerons, et enlèvement manuel des parties atteintes. J’évite d’arroser le feuillage et j’espace suffisamment mes arbustes pour assurer une bonne circulation de l’air.

Idées d’associations pour un jardin harmonieux et durable

Mixer les persistants avec des plantes de saison

J’aime marier les persistants avec des vivaces ou des annuelles qui apportent de la couleur et du volume selon les périodes. Par exemple, le mahonia ou l’eleagnus font de parfaits compagnons pour les hellébores, les cyclamens ou les bulbes printaniers, qui s’installent au pied et animent la scène dès que la météo se réchauffe.

Créer des haies attractives et efficaces

Pour une haie qui fait office de brise-vue ou de coupe-vent, je panache différentes espèces de persistants : photinia, eleagnus, laurier-cerise, buis et même quelques conifères. L’alternance de feuillages, hauteurs et couleurs brise la monotonie et permet d’avoir un mur végétal dense, efficace mais vivant.

Intégrer les arbustes persistants dans des massifs fleuris

J’intègre toujours quelques persistants dans mes massifs fleuris, pour structurer le décor et donner une continuité visuelle. Un pittosporum panaché ou un osmanthus apporte une texture et une couleur différente, tout en mettant en valeur les floraisons saisonnières des autres plantes. Résultat : un massif qui fait son effet, douze mois sur douze, sans que j’aie besoin d’intervenir continuellement !